lundi 19 septembre 2011

Jour 12

...comme un lundi ! Que l'on soit dans les vignes, dans un bureau ou dans une classe, le lundi est toujours le jour qui arrive trop vite après le week end !
Programme du jour : pas trop d'administratif à gérer , alors on décide de se lancer avec ma formatrice commerciale Mariiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie (parce que oui, ça y est, je lui ai demandé et elle m'a dit "bien sur que tu peux citer mon prénom !") dans de l'étiquetage. Allez zou, c'est parti, l'étiqueteuse n'a plus de secret pour moi : et zou les capsules, et zou l'installation des étiquettes et zou test avec la première bouteille et zou 5 étiquettes qui se collent dessus au lieu d'une... et merdzou... pourquoi ça fait ça ? Ah oui, j'ai pas passé le ruban support des étiquettes dans le petit machin, là, planqué derrière le truc ... ok ! c'est reparti ! 1 bouteille, 2 bouteilles...ah non, celle ci est trop sale, il faut lui passer un coup d'éponge... et 3 bouteilles, 4 .... re-sale, re-éponge... 5... re-sale ... bon, on arrête, on sort deux éponges et chaque bouteille va être soigneusement lavée. 600 bouteilles plus tard, il est midi passé !  On reprend et hop, les bouteilles défilent sans (trop d') encombres sauf que... v'là ti pas qu'on tombe en panne de contre-étiquette (vous savez les étiquettes au dos des bouteilles -si on peut considérer que les bouteilles ont un dos !- qui racontent ce qu'il y a dans la dite bouteille) . Résultat : obligée d'arrêter ! et nous voilà à contempler toutes nos jolies bouteilles toutes propres, bien alignées , prêtes à être étiqueter... sur le sol... et c'est avec un grand regret, que nous les avons remises dans leur pallocks d'origine... snif...


LE POSITIF : c'est qu'il a fallu ranger le pallocks et je me suis lancée dans la conduite du chariot élévateur électrique ! si, mesdames et messieurs, je vous l'assure autant que la grappe de raisin pousse sur un pied de vigne ! Ah joie de l'invention du moteur , ravissement de ce guidon qui braque à 180 ° ! On se sent puissant, on se sent fort, on se sent précis et habile (avec encore quelques à coups je vous l'accorde, mais pour une première c'est pas mal du tout !) ... bref, le bonheur est dans le chai ! (et dès demain matin, je poste les images !)

Coupées dans notre élan d'étiqueteuses effrénées, Marie et moi repartons à des occupations plus... bureautiques pour Marie et plus... salissantes pour moi. Nous avions fait des travaux dans le clocal qui nous sert de stock et la salle (y compris le stock de cartons et bouteilles) était recouverte de poussière. Je m'arme d'un balai et dépoussière les cartons, quelque peu noyée dans un nuage qui fait bien tousser. Je pars ensuite à la recherche d'un aspirateur, j'en trouve un, assez ancien mais dont le look new-age me plait bien... je doute un peu de son efficacité mais ne lui dis pas, afin de ne point vexer l'engin qui, vu son grand âge , peut s'avérer susceptible. J'attaque , VROUMMMMMMMMMMM... étranges ces petits rouleaux en dessous qui ne font que tourner sur eux mêmes sans faire avancer l'engin, c'est un peu trop physique à mon goût, mais qu'à cela ne tienne, nos grands mères le faisaient bien, ne nous décourageons pas ! j'attaque une deuxieme ligne (oh que c'est beau, cette trace blanche , nickel !) et là, je m'apercois que ça n'aspire pas du tout, cela ne fait que frotter et repousser les saletés sur les côtés... ce ne serait pas une lustreuse ce truc ?
Comme quoi, il valait mieux que je devienne vigneronne plutôt que femme de ménage (oui, je sais reconnaître un chariot élévateur au premier coup d'oeil, et si c'est pas un signe ça !)

Le petit bonheur de ma journée fut la visite d'une amie au vignoble (pour prendre son stock de vin, 'vient pas juste pour mes beaux yeux non plus !) et j'ai réalisé là que c'était la première personne extérieure à me voir bosser dans mon nouveau décor, dans mon nouvel univers, dans mon élément...

Ah, elle est belle la vie !

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