Je commence aujourd'hui ma nouvelle carrière. Après 6 années dans l'enseignement, ma pré-rentrée sera toute autre. Devenir Vigneronne ne va pas se faire en un jour, ni sans effort.
Première mission: étiqueter . Les étiquettes, ça me connaît, ce ne sera pas la première rentrée où je colle des étiquettes, la seule différence est qu'il ne s'agit plus de cahiers, mais de bouteilles de la cuvée "les pruniers 2001". La quantité également varie : 488 bouteilles !
Ma nouvelle amie: l'étiqueteuse |
488 bouteilles et quelques 4 heures plus tard, mon débardeur est taché, mon sarouel s'est accroché 3 fois dans la scotcheuse, mais je suis fière de moi ! (note pour plus tard: trouver une tenue qui puisse s'abîmer sans remords, tout en étant présentable si des clients débarquent !)
Mon guide va ensuite m'emmener visiter les différents lieux à connaître: fournisseur de matériel viticole, laboratoire d'analyse, réparateur en tous genres...
L'avantage incontestable de ce métier est qu'on reste trés peu statique: que le vignoble parait grand à mes petites jambes (lourdes en cette première soirée) du bureau au chai, du chai au gîte, du gîte au bureau (comment ? j'ai oublié un tournevis ? je dois retourner à l'atelier ?) -note pour plus tard: acheter un podometre, pour justifier auprès de certaines de mes amies le fait que je n'ai pas besoin de me rendre dans une salle de sport !-
Mission numéro 2 : préparer le gîte afin d'accueillir nos premiers clients (enfin, pas vraiment, ce sont des amis du propriétaire). Cela fait en réalité plusieurs mois que j’œuvre pour l'aménagement de ce lieu non sans aide précieuse. Donc, un dernier coup de serpillère en début d'après midi, un petit bouquet de rose coupé fraichement dans le jardin et hop, c'est prêt !
Le reste de ma journée s'est articulée autour de petites taches administratives, au frais, dans le bureau.
Je pense à mes collègues: eux aussi dans les allers et venues d'aménagement de leur classe, afin de la rendre hospitalière aux nouveaux venus. Ici, personne à qui raconter mes vacances, pas de réunionite aigüe, pas de stress d'effectifs, ni de préparation lourde.
J'ai mes objectifs, je les organise et je me gère et surtout, surtout, je n'ai pas à faire le guignol devant mes grappes de raisin ou devant mes bouteilles pour leur expliquer que c'est dans leur intérêt que je suis là. Quoique, je devrais peut être...
Je suis déjà fan. Vivement le jour 3 !!
RépondreSupprimerBiz
Benoit
Ma nouvelle lecture hebdomadaire...
RépondreSupprimerbises
emilie
Et dire que tu ne m'as rien dit !!!!
RépondreSupprimerSoeur indigne !!
Heureusement que ton père t'a dénoncée !