mardi 1 novembre 2011

De retour !

Ah que le temps est passé vite... et je n'ai pas eu le temps de me poser pour écrire un peu ... Etais je en vacances ? Que nenni ! Première fois depuis 8 ans que je ne connais pas les vacances d'automne... un peu déstabilisant.... surtout que beaucoup de personnes de mon entourage les pratiquent ! Donc ma semaine fut chargée: entre mon travail habituel, les enfants en vacances et la famille et amis vacanciers qui passent nous voir... j'avoue que mes soirées furent aussi remplies que mes journées, mais le calme est revenu. J'avoue que les petits mots réclamant mes textes m'ont fait chaud au coeur et l'effort que me demande l'écriture est bien récompensé. Donc, merci à vous...
Alors résumé de la semaine dernière: assez classique début de semaine: des commandes à préparer, des livraisons à faire, de l'administratif etc...
Les vacanciers présents au vignoble et fervents lecteurs de mon blog m'ont proposé un coup de main... mais pas n'importe lequel : ils voulaient la rencontre avec celle qui fait des siennes, celle qui se rebelle parfois (souvent), celle dont je parle régulièrement et qui du coup, génère de la curiosité: l'étiqueteuse.
Donc, nous nous préparons et pour ne pas décevoir ses fans, mon (ex) amie l'étiqueteuse en a fait des tonnes:
L'étiquette à poser cette fois ci était particulièrement longue, j'ai donc appris qu'il y avait une petite tige en métal, réglable derrière le machin du truc (ah oui, ça déchire pas la bande sur laquelle sont collées les étiquettes quand on la règle au plus bas -effet réalisé après 30 minutes de bataillage intensif). Ok, on est parti: explications données à mes stagiaires bien motivés: alors un se place à l'entrée: sa mission , si il l'accepte est de sortir les bouteilles du pallox, les essuyer et les poser sur le tapis roulant en vérifiant que les capsules se placent bien, ma 2eme stagiaire a un rôle plus minutieux: elle va devoir laisser sa patte sur chaque étiquette, puisqu'il faudra écrire dessus sa contenance (oui, voilà, c'est ça: en tout petit , écrire sur chaque bouteille "750ml" dans le coin de l'étiquette) et ensuite mettre dans les cartons. Et moi vous allez me dire ? que me restait-il à faire ? de la supervision (non, mais ce sont des débutants tout de même face à la professionnelle de l'étiquetage/scotchage que je suis à présent! mais bien sûr que je les ai aidé (tout de même !) et il a bien fallu puisqu'au bout d'une dizaine de bouteilles et bien... on commence à voir les étiquettes se rebiquer... encore une série qui colle mal ! grrrrrrrrrrrrrrr ! Ok, cette fois ci, elles n'auront pas été de trop ces 6 mains pour reprendre chaque bouteille, frotter les étiquettes et enfin les ranger soigneusement dans leur carton... Mais pour ce millésime, c'est fini, toutes les bouteilles de cette cuvée sont étiquetées et rangées, il ne reste plus qu'à les vendre! (un grand merci donc à mes deux premiers stagiaires qui ont été fort efficaces !)
La suite de ma semaine fut marquée par le départ de mon guide jeudi matin pour dix jours de salon. Et me voici un peu seule à bord pour gérer (tous les matins et tous les soirs, je dois aller dans le chai, allumer et éteindre une sonde chauffante afin que la vinification de cette année se passe correctement... et quand je dis tous les matins et tous les soirs, c'est évidemment week end et jours fériés compris!), le chef de culture est là bien sûr mais bien occupé à ses taches.
D'ailleurs jeudi , il a besoin de moi..pour... conduire le tracteur ! Ayez , je me suis lancée ! Un peu la boule au ventre au début et à la fin de la journée, j'étais tres à l'aise (bon, ok, les marche arrière avec une remorque c'est pas encore gagné, mais je progresse !)
J'avais un peu l'impression d'être à un cours de conduite d'auto école, vous savez la séance où on apprend à bien gérer son embrayage "avance, arrête toi, avance, arrête toi, avance, stop, plus vite, moins vite..." et bien voilà, j'ai fait ça toute la journée et j'ai fini avec un bon torticolis à force de me retourner pour voir si les ouvriers qui prenaient les piquets dans la remorque avaient fini. Et finalement, et bien on finit par s'ennuyer un peu dans le tracteur (et j'ai aussi un peu de mal à voir les autres bosser dur quand j'ai l'impression de me la jouer "pépére", mais comme dit mon guide "nous avons besoin d'un chauffeur pour le tracteur, c'est utile, sinon on perd du temps, chacun son rôle !") D'accord...; mais cela ne m'a pas empeché de descendre du tracteur quand j'avais un peu d'avance pour déposer les piquets au sol et ainsi pouvoir faire mon réapprovisionnement en piquets sans eux ! Efficacité de cette journée : 10/10 ! Yes ! Et une bonne fatigue !
Ce week end, un client est passé... petite dégustation et une bonne vente (toute seule, comme une grande, je m'améliore de jour en jour !)
Lundi: mes collègues sympathiquement n'ont pas fait le pont, ce qui m'a permis d'avoir un peu de compagnie: une livraison, la préparation du mailing pour un prochain salon et de la paperasse ont bien occupé ma journée...
Aujourd'hui... ben, je suis allée travailler aussi... oh, ce n'est pas que j'avais beaucoup de choses à faire... mais je m'ennuyais ! (c'est grave docteur ? je deviens accro au boulot ???)
Cela me rassure surtout d'avoir avancée au maximum ma tache administrative car tout le reste de la semaine, je vais conduire le tracteur... il reste encore quelques hectares à palisser... espérons que je tombe sur une émission intéressante à la radio que je puisse me cultiver tout en cultivant !

2 commentaires:

  1. Le secret anti-torticolis ?
    Un rétroviseur bien réglé bien sur : )

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  2. Certes... mais il n'y a qu'un seul rétroviseur, ce qui engendre un angle mort important. il ma faudrait une casquette avec retro intégré !

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